L’évolution de la maladie de Dupuytren est généralement très lente. Lorsqu’elle empêche le patient de poser sa main à plat ou gêne considérablement les activités du quotidien, une intervention chirurgicale peut être envisagée. Cependant, cette affection étant d’origine génétique, le risque de récidive est élevé, avec un taux variant entre 40 et 60 % après plusieurs années. La maladie peut également progresser vers d’autres doigts après l’intervention.
Il existe deux principales options chirurgicales :
Aponévrotomie à l’aiguille
Cette technique consiste à sectionner les brides fibreuses responsables de la contracture à l’aide d’une aiguille, sous anesthésie locale ou loco-régionale.
Elle est particulièrement indiquée chez les patients âgés en raison de suites opératoires plus simples et moins longues, ou dans les formes avancées de la maladie (stade 3 ou 4) pour améliorer temporairement la mobilité avant une chirurgie plus invasive. Cependant, la récidive est fréquente car les brides ne sont pas retirées, mais simplement interrompues.